Passage d’une affirmation, d’une volonté exacerbée, d’une reconnaissance écrite et surtout societale. On parle ici d’une façon de formater et de conditionner des individus qui vont tôt ou tard être des flambeaux de cette litanie. Il s’agit là d’un commencement de sa personne, de son entree dans la vie active. Saint Graal d’accès à certains postes de travail. Il n’en reste pas moins que cela n’est qu’une illusion dans laquelle l’autre se perd et s’enfonce. L’illusion d’être compétent, de penser, de savoir déterminer et aborder le sujet. Tout cela occulte le fait de la pratique. Sans aucune pratique le diplômé ne saurait se reconnaître comme maître en la matière. Il s’agit là plutôt d’un grade octroye, d’une acceptation à la lignée.

Mais cette acceptation ne peut se confirmer sans une pratique exacerbee de la chose et d’approfondissement de son être en la matière. Donc apprentissage et pratique vont de paire. On ne peut les dissocier. La pratique est un savoir faire absent des écoles. C’est une mise à l’épreuve des connaissances acquises avec la réalité pure et vraie. Certes, les stages existent. Mais cela fait bien abstraction de la grande responsabilité d’un travail à plein temps, et des responsabilités associées au travail accordé. Le stage n’est même pas une mies à l’épreuve de la personne, elle n’en est qu’une introduction. Un pied mis à l’eau pour tester, s’accoutumer au terrain. Donc cela n’est qu’une infime partie de l’iceberg du travail. On pourrait y voir comme le sommet de ce dernier, mais ce haut est composé du diplôme et de la pratique. Toute la partie submergée est bien la plus grosse part du gâteau. Ne voyez pas cela comme une épreuve, mais bien comme un passage oblige pour survivre. Ainsi, vivre est une découverte, la pratique et le savoir entre le savoir faire. De la, on peut alors parler d’un travail tel que l’on entend tous les jours.

Malheureusement, tout le monde n’est pas apte à cela. C’est bien triste à dire, mais le travail entraîne bien des maux. A commencer par la confrontation avec d’autres individus : la ou les études pour le futur diplômé faisaientt foi à une cohésion ou une dissonance au sein de la promotion, ici il en est de même mais avec un plus grand fracas. On parle alors des problèmes sociaux d’entreprise qui demandent une certaine force de caractère, une maîtrise de soi et de la souplesse dans sa façon d’agir, de se montrer, d’interagir. Cette intelligence sociale ne s’apprend pas à l’école, elle y est inexistante. Au gré des rencontres, des discussions, voir des soirées arrosées de coca, de bières ou de cocktails plus ou moins alcoolises, l’intelligence sociale se créer et se façonne. On parle donc ici d’une composante essentielle à l’interaction avec l’Homme et son environnent. L’être le plus habile n’en sera que plus maître du travail. Le jeu des relations est une composante fortement exacerbée. Ainsi, celui qui prendra des initiatives, qui verra les opportunités qui se présentent à lui, atteindra assez rapidement son but. Donc la composante sociale est logique mais non dit sur le terrain, comme évidente. Toutefois, on en fait les frais , rapidement et violemment. Négliger cela signifie se tirer une balle dans le pied, ou, si vous préférez, une flèche dans le genou comme disent les anglais. An Arrow in the knee. Cependant, il suffit de trouver le juste équilibre pour que l’empirisme l’emporte sur l’ensemble.

Le conditionnement du diplome est tres fort dans la culture francaise, alors qu’elle est moindre dans les pays anglosaxons ou limportance de l’experience et du savoir faire est plus incontestable. Cette forte consonance est importante, elle marque bien la la difference de la societe francaise…. On voit donc ici la grande manoeuvre du systeme educatif francais, borde au gre du vent par ces enarques sur diplomes, cet elitisme, et par consequent, l’ensemble des grandes ecoles francaise.

En resume :le diplôme c’est bien, mais la pratique aussi! l’intelligence sociale : très bien! et enfin, le savoir faire et l’expérience de manière générale : le Saint Graal des graals !
Sacré Graal ! Oui je cite les Monty pythons, de très bons artistes du rire et pourrait on dire de la satire !?

( ce post est en construction plus est a venir )

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